Point critique

Les chroniqueurs et chroniqueuses, se pencheront sur des textes dont les auteurs seront venu réclamer leur analyse! Ici, venez découvrir textes et conseils! 

"La Route" de Mr. Dagger

Critique "Le Route" De Mr.Dagger

Texte à retrouver...

 Ce texte est très bien détaillé, ce qui permet au lecteur de se plonger dans l'histoire. La longueur du texte pose -quelquefois- problème. Trop de détails tuent le détail! Et d'un coup, on ne comprend plus rien! C'est à ce moment qu'on se rend compte de l'absurdité du texte. Alors on essaie de comprendre. On essaie, mais on y arrive pas. Les détails nous perdent encore plus, on imagine plusieurs hypothèses pour répondre à ce mystère mais aucun ne nous convainc vraiment. Quelle est cette chose? Pourquoi est-ce que la femme ne la voit pas? Est-ce une métaphore dérangeant une morale? Est-ce une illusion. Et puis il y a l'accident. Enfin, les conséquences de l'accident. Le fait qu'il évoque la possibilité de la mort de sa femme avec autant de légèreté, tout en se souciant de l'état de sa voiture. Puis le fait qu'il veuille retourner sur le lieu de l'accident, le fait qu'il y témoigne de l'envie, de l'émerveillement plus que de la peur.   

  J'ai ensuite appris qu'il y avait une suite, mais je ne suis pas chargée de la critiquer, et personnellement le fait d'avoir un semblant de mystères et d'incompréhension à la fin du texte a toujours le don de m'émerveiller.

   Donc pour résumer, ce texte réussi à nous conquérir puis à nous égarer pour jamais nous retrouver et c'est bien ce qui fait tout son charme! Le style d'écriture en est donc remarquable, un grand félicitations à Mr. Dagger!

 

Comme Des Reines 

 

(Oui je me suis pas mise de temps, pas le temps... Promis suivante je mis mets. Oui j'ai été absente... Désolée <3)

 

"La chaise électrique" de Mr.Dagger

Un jour, une femme très méchante avait décidé de faire passer de vie à trépas la majorité de ses enfants. Une lettre de suicide - dont l'auteur n'avait pas réussi à passer à l'acte du fait de l'arrivée des policiers - fut retrouvée en plusieurs exemplaires (et écrites à la main) à côté du corps de chacun de ses enfants en disant qu'ils étaient insoutenables. Une des lettres, exceptionnellement, afficha une haine pure à l'encontre de l'Humanité. La femme s'était enfuie dans la minute de l'arrivée des policiers. Elle avait beau avoir été rabottée d'une main (à cause du tir de plusieurs mitraillettes) elle avait réussi à s'enfuir. 

          Son mari fut très bouleversé. 

          Durant l'enterrement de ses enfants, il crut apercevoir sa femme qui rentrait dans le cimetière après. Il courut après cette femme qui lança des bâtons de dynamite dans les tombes de ses enfants alors que des gens s'occupaient encore de creuser. Les corps se volatilisèrent, et la femme aussi. Malheureusement pas dans le bon sens du terme. 

          Quelques semaines plus tard, alors que cette femme avait semblerait-il disparu, son mari avait repris du travail. En temps que professeur de collège. 

          Alors qu'il était encore en cours, une immense détonation secoua l'établissement - l'aile Est avait intégralement été vaporisée - et puis plusieurs s'enchaînèrent et le bâtiment fut complètement explosé. Les pertes humaines s'élevaient bien à quatre centaines d'élèves, et une bonne centaine d'individus du corps enseignant, de l'administration et des techniciens de surface. Son mari fut également porté disparu. 

          Dans la même journée, dans le village qui était peu à côté de la ville où elle habitait autrefois, elle alla à l'école où ses enfants s'étaient faits des amis dans la même année. Elle s'était équipée pour s'occuper convenablement des enfants qui avaient fréquenté les siens. Une fois dedans, elle pulvérisa à grands coups de fusils à pompes plusieurs élèves puis plusieurs puis plusieurs professeurs avant qu'elle ne soit maîtrisée. 

 

          Son état mental était très sévèrement "déstabilisé" - dans le domaine psychiatrique de ce pays, cela relevait du domaine de véritables cinglés. Elle ne fut donc pas conduite à une prison tout de suite, mais plus à un Hôpital Psychiatrique. Il fut considéré comme utile d'employer avec elle une camisole de force. La lui faire enfilée fut déjà assez dure pour plusieurs personnes du personnel hospitalier (elle employait ses dents de façon acharnée et déployait toute sa force). Dans les jours qui suivirent, alors que des discussions se faisaient sur son sort entre justice, policiers et Psychiatres de haut vol, elle agressa violemment plusieurs patients en n'employant que les dents (elle était toujours dans sa camisole). Sa rage fut assez étendue pour qu'avant que le personnel ne réussisse à la neutraliser, elle réussisse à tuer une bonne demi-douzaine de patients. Il fut alors considéré que ce n'était vraiment pas quelqu'un de fréquentable et elle fut condamnée à mort. 

          Elle mordit très violemment plusieurs gardiens qui l'avaient conduite à sa cellule. Alors que sa bouche était encore une fois remplie de sang, il fut constaté que l'endormir à chaque déplacement serait intelligent. Ils se demandèrent alors pourquoi ils ne l'avaient jamais fait avant et lui administrèrent une bonne dose de somnifère. 

          Ce fut alors l'occasion pour certains laboratoires pharmaceutiques de tester certains types de calmants qui étaient au nombre d'une bonne centaine de produits qui étaient en attente d'être validés, et des tests humains seraient à leurs yeux une preuve de leurs bons sentiments. Ces personnes - qui ne se doutaient pas être d'une monstruosité assez comparable à celle de cette femme - se mirent à lui administrer toutes sortes de produits dont la conception restait inconnue. 

          Pendant un bon mois elle fut sous toutes sortes de produits. Son comportement rechangea de manière explosive et les gardiens mordus, alors qu'ils avaient vu de quoi elle était capable, trouvaient que leurs produits "ne sont que d'la dope!" et ils refusaient de l'escorter. Son comportement ne changeant jamais et étant folle furieuse en toutes périodes, les agents de l'ordre tentèrent de lui administrer leurs somnifères. Ils ne firent pas effet. D'ailleurs ils ne firent jamais effet. 

          La croissance de ses muscles ayant semblerait-il repris, on pouvait songer à de la testostérone concentrée qui se trouvait dans les médicaments. Puis d'autres signes complètement anormaux et d'après les agents des laboratoires inattendus (et pour eux très intéressants à noter) arrivèrent. 

          Elle reprenait sa croissance mais ses muscles et ses organes n'étaient pas du tout près. Des os crevaient sa peau par endroit. Une véritable crête sanglante se formait dans son dos, ses coudes ne pouvaient plus se mettre dans un angle plat sous peine de briser les pics osseux qui en sortaient, des dents inattendues crevaient ses gencives, ses joues se déchiraient sous leurs présences. De plus, ses cheveux semblaient bouger tous seuls quand elle se calmait à peine et qu'on observait. Ce n'était pas sa respiration, on pourrait affirmer qu'ils bougeaient tous seuls. Aucune mèche de cheveux ne se redresserait d'elle-même en paraissant pulser au même rythme que le coeur. 

          D'autres symptômes physiques apparurent, et les somnifères ne marchaient toujours pas sur elle. Elle était cependant devenue addicte aux médicaments et produits qu'on lui administrait. Elle en absorbait toujours. Un jour, une main fut trouvée, au bout d'un avant-bras, qui commençait à un coude déjà occupé par un autre avant-bras qui avait déjà une main. Mais en fait deux. 

          Il fut décidé que le monstre devrait décéder au plus vite. Alors qu'elle commençait à réciter des paroles bizarres et à faire lancer l'électricité autour d'elle, qu'elle se mettait à écrire du bout des doigts sans encre ni sang des dizaines de milliers de caligrammes effrayants rien que de par leur vision, une jambe vécut la même atrocité que son double-avant bras et se dupliqua en partant du même genou. 

          Les produits ne lui faisant rien de plus que ces sortes de mutations, même si l'électricité paraissait s'affoler quand elle était là, le mieux avait l'air d'être d'employer la chaise électrique pour la court-circuiter un grand coup. De cette façon, l'état de nervosité de tout le monde retombera dans un état semi-normal. 

          Une grande quantité de courant fut demandée à la ville pour le coup, car ils allaient mettre le paquet. 

          Plusieurs personnes allaient s'occuper pour le moment d'emporter le monstre à la chaise. 

          Ils attendirent un moment que la chose se calme dans sa cellule, et ils y pénétrèrent d'un coup. La chose se releva tout de suite et tenta de se jeter sur eux. Ils firent feu sur elle avec tous leurs fusils et toute leur artillerie en faisant voler plusieurs parties de son corps en éclat et en les faisant virevolter d'un bout à l'autre de la pièce. Après une bonne minute de tirs nourris qui leur crevaient les tympans, la terreur qu'ils eurent en voyant que les membres bougeaient toujours fut immense. Au moins ils étaient assez gros et trouvables. Tous les emporter dans la chaise électrique était de leur directive, même si le buste tentait toujours de bouger avec le semblant de tête qui se trouvait dessus. 

          Cette tête n'avait en fait plus grand chose d'une tête normale. Plusieurs yeux avaient creusé leurs propres orbites sur son crâne, certains sous les cheveux d'autres sur le cou, et s'y trouvaient. Ils n'étaient pas du tout de la même couleur que ceux de la personne. Le cou lui-même, même s'il était à moitié tranché à cause de toutes les balles, s'ouvrait dans une véritable bouche, avec les véritables dents qui allaient avec, les os d'une machoire, et rien d'autre que cela pour avoir l'air d'une bouche. La langue n'était plus seule dans la bouche normale, qui en trouvaient trois qui sortaient au mieux pour permettre à leur propriétaire de respirer. Et plein d'autres détails touts aussi affreux les uns que les autres. 

          En tentant de mettre la main sur le buste - qui avait d'ailleurs toujours un bras - ce dernier courut à travers la salle pour se planquer dans un coin. Ils tentèrent de remettre la main dessus, et le buste sauta sur eux dans une rapidité hallucinante et massacra instantanément quelqu'un dans une violence inouïe avant de se jeter en-dehors de la salle. Alors que les membres - qui bougeaient tant bien que mal en continuant de se vider du liquide noir qui leur tenait lieu de sang - étaient acheminés vers la chaise et aussi vers un fourneau pour brûler certaines parties, la majorité des gens coursèrent le buste. 

          Après quelques bonnes minutes de course acharnée durant lesquelles plusieurs dizaines de coups de feux furent tirés et durant lesquelles plusieurs personnes moururent sous la rage du reste du corps, le buste perdit son dernier bras et il put être immobilisé à grands coups de tazers pour la conserver pour la chaise électrique. 

          La curieuse volonté de passer le buste à la chaise électrique était peut-être dans l'optique qu'ils considéraient qu'il y avait encore un être humain dans cette imposture. 

          Le buste fut emporté vers la chaise électrique et une fois immobilisé dessus avec plusieurs cordes, l'éponge fut tout de suite mouillée et placée sur sa tête qui tremblait dans les cordes qui la bloquaient. La coupole de la chaise fut plaquée sur sa tête, et cette dernière ouvrit toutes ses bouches et rit d'une manière effroyable. Elle paraissait hurler de défi avant que le courant ne soit lancé. 

          Le courant n'arrêta pas le corps dans son fou rire et ce dernier continuait de rire. Tout à coup, il y eut comme un embrasement de certaines parties du reste de son corps. L'éponge ne devait plus être là ou encore c'était la constitution de de la chose qui faisait qu'elle se mettait à brûler. 

          D'autres bouches se creusèrent sur tout son torse et continuèrent son hurlement de rire fou. 

          Une bonne minute fut nécessaire pour le corps finisse par claquer et qu'il ne décède. Le corps tout entier brûlait et était carbonisé. 

          Aucune autopsie ne put être menée à bien après cette effroyable expérience qui avait duré plusieurs mois et qui s'était soldée par plusieurs morts. La compréhension de son comportement ainsi que les réactions chimiques de son corps ne put jamais être obtenue, et ce du fait que tout ce qui avait appartenu à son corps avait été carbonisé. 

          La chaise électrique fut dégagée du corps qui avait en fait un peu fondu dessus et qui s'y était collé. Cette chaise fut ensuite nettoyée au mieux avant d'être rangée lorsque l'exécution suivante se passa dans des conditions effroyables où le corps du condamné se mettait à croître localement de manière atroce, en se boursouflant par endroits, pendant que certaines parties de son corps commençaient à se dupliquer et qu'il hurlait de douleur alors qu'il était en pleine électrocution. Puis son corps éclatait de partout et les personnes présentes furent mortifiées. Puis officieusement, un lien fut trouvé entre l'incarnation du Mal à l'Etat pur que fut le précédent exécuté et ce dernier. 

 

          La chaise fut emportée dans un endroit isolée, en plein désert du Nevada, dans un laboratoire d'expérimentations scientifiques. 

          Personne ne s'assit jamais plus sur elle. La chaise, elle, présentait aux scientifiques des problèmes majeurs qui étaient que la matière dont elle était faite n'était qu'inconnu. Elle présentait un rayonnement anormal et réagissait violemment avec l'eau en lui mettant le feu. Des parties du corps humain furent placées dessus en toute sécurité et ces parties présentaient toujours les mêmes symptômes que la dernière personne à s'être assise sur elle. 

          L'analyse des caligrammes, elle, se fit beaucoup plus lentement. Des experts purent avancer que ce qui figurait sur les murs de cette ancienne cellule avait déjà été découvert dans plusieurs parties du globe, quelques millénaires auparavant, peu après l'officielle invention de l'écriture en mésopotomie en -3000 environ. Les ponctuations n'existaient pas, et la syntaxe était fondamentalement différente. Cependant, une série de stèles écrites en latin, retrouvées en Amérique du Sud, se trouvait à côté d'une série comparable avec les mêmes caligrammes. Les traductions étaient encore assez lentes pour qu'on n'arrive pas à comprendre ce que chaque terme pouvait signifier. Les différentes langues, pourtant, qui possédaient ce genre de cas, donnaient un espoir de comprendre ce que cette langue aux caractères effrayants pouvait vouloir dire dans ces différents endroits du globe - à condition que les stèles soient comparables à la fameuse Pierre de Rosette. Les Russes en avaient retrouvé un exemplaire sous les immenses steppes Sibériennes. Des ruines étrusques comptaient également des stèles qui avaient les mêmes calligrammes. Dans les confins de la jungle vietnamienne, un vieux temple découvert dans le courant du XIXe siècle comptait également certaines stèles qui comptaient également les mêmes caligrammes que ceux qui se trouvaient dans le temple étrusque.

Critique: "La chaise électrique" de Mr.Dagger

"La chaise électrique" est un texte original et qui écoeure par ce qu'il présente. Et pour cela, chapeau bas! Des détails presque choquants car ça peut permettre, par exemple, de visualiser, comme dans un film d'horreur, ça rends plus réaliste. 

 

Le début de l'histoire n'a rien de spécial, je trouve le style d'écriture presque enfantin parfois j'avais du mal à suivre, il manque peut-être quelques liaisons c: Je lui trouve un certain manque de description, d'émotions, ce qui m'a empêché, moi et certains lecteurs, de nous plonger dans les premiers paragraphes de l'histoire, ce qu'y peut expliquer mon impression d'être perdu au milieu d'un champs de bataille. Toutefois, l'auteur s'est rattrapé à la fin du texte avec des détails abjects et déroutants, aussi drôles que "dégueulasses", je tiens à préciser que ce mot est utilisé ici positivement, c'était à mon égare le meilleur mot pour exprimer l'émotion du moment. 

 

J'ai franchement du mal à trouver mes mots.Le vocabulaire est fort recherché, il est précis, il serait peut-être intéressant de définir certains mots, qui représentent un objet en le décrivant subtilement dans le texte, ça permettra une meilleur visualisation de la scène. Il faut savoir qu'utiliser des mots complexes est selon les lecteurs une bonne ou mauvaise chose. Il faut trouver un juste milieu qui surtout plait à l'auteur. 

 

Parfois il m'est arrivé de voir quelques des erreurs de frappe. Ce n'est pas grave évidemment. Comme je le dis toujours, ne pas hésiter à se relire et se faire relire, il est plus facile de trouver les erreurs des autres car on a une confiance "naturel" en sois même. Parfois il y'a certains bouts de phrase qui ne sonne pas bien français comme: “par plusieurs personne du personnel”, deux mot de la même famille côte à côte, ça sonnerait mieux selon moi comme cela: “Plusieurs membres du personnel”  cela rendra le texte plus fluide. 

 

Niveau construction... Rien à dire... Ah, si ! Il n'y a pas d'alinea au premier paragraphe! :D (Je dois bien trouver un truc à dire hein x)) 

 

Je tiens absolument à préciser que la description du corps à la fin était absolument magnifique! 

 

Un peu d'histoire au niveau du dernier paragraphe, c'est pas mal. Et niveau orthographe, bravo. 

Pour résumer je dirais donc qu'il faudrait un peu plus de détails, ou bien que les phrases soient tournés d'une autre manière pour permettre aux lecteurs de mieux plonger dans le récit. Je dirais même qu'on aurait pu garder uniquement la première phrase ("Un jour, une femme très méchante avait décidé de faire passer de vie à trépas la majorité de ses enfants") et raconter ensuite sa vie en prison et son exécution qui sont pour moi les moments les plus intéressants et les plus appréciables pour ma part. Quoi qu'il en soit, ce texte très original  (désolée si je me répète mais il est important que ce mot soit bien souligné) tient de l'absurde ce qui fait de lui un texte que j'ai particulièrement apprécié. Un seul mot: Félicitations.

 

Comme des Reines & Au fond de l'ombre 

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"Lettre à l'amour" de Comme des reines

Pour Amour. 

 

 

Aujourd'hui, à l'heure actuelle, là où je me trouve. 

 

 

Ô mon ami, à quoi servirait-il de te dire Bonjour alors que je me suis résolue il y a si peu à te dire Adieu? 

Pardonne moi, je t'en prie, mais Je te dis bel et bien Adieu. Je ne veux plus de toi, toi qui apporte le malheur. Tu m'as brisé! Tu m'as menti! Tu m'as trompé! Tu es pitoyable et destructeur. Je n'ai rien d'autre à te dire! Pour toujours et à jamais, Adieu. Je ne veux plus te revoir. Sors de ma vie! Loin! Pars! Et surtout, ne reviens JAMAIS!  Tu brises les gens. Tu leur donne de faux espoirs. Tu es manipulateur. Tu es cruel. Tu es monstrueux. Tu es HORRIBLE. Ne me souris pas, laisse tes épines loin de mon coeur. Je n'en ai plus. Tu l'as brisé. À quoi servirait-il de le faire une seconde fois? Adieu. N'essaie pas de me faire changer d'avis. Ne t'avises surtout pas de me répondre. Si Je te dis Adieu, si je t'écris, ce n'est pas par Espoir, c'est par pitié pour tous ceux qui croient en ce qu'on ne peut croire. Dis leur la vérité. Dis leur que tu as menti. Dis leur que l'Amour n'est qu'une fausse identité, qu'il n'existe pas. Mais dans tout les cas, Toi et Moi, c'est fini. Il n'y aura plus de "Nous". Il n'y a que Adieu. 

Je te dis Adieu, démons de mes cauchemars. 

Adieu, et que je puisse ne jamais te revoir. 

 

 

                      Quelqu'un détruit par l'Amour.

Critique: “Lettre à l’amour” de Comme des Reines.

 

“Lettre à l’amour” est un texte poignant, sensible, plein de sentiments négatifs envers… L’amour! Le rejet complet d’un sentiment dans un flot de sentiments.

Visuellement, le fait de choisir le format d’une lettre est une bonne idée! Par contre, il ne faut jamais hésiter à poser judicieusement des paragraphes pour alléger la lecture! Ca permet aussi de dynamiser le récit et permettre de mieux retranscrire la douleur et la haine contenue dans les mots. Aussi, il est assez important à mon égard d’éviter les mots en majuscules, ce n’est pas très agréable à lire. Mieux vaut usurper d’un point d'exclamation ou pourquoi pas une répétition euphorique? Les mots Adieu et Bonjour se trouveraient bien loger entre de confortable guillemets ou du moins enlever leur majuscule… Il est important de respecter les règles de la majestueuse majuscule! 

Ensuite nous avons les mots… Des mots bien trouvés.... Sauf peut être “pitoyable” car ce mot suppose que l'on accorde sa pitié à quelqu'un or ici Amour n'est pas dans ce cas là, il serait plus judicieux peut-être de dire “impitoyable”.

 La ponctuation n’est pas mauvaise du tout, bien qu’elle pourrait être encore meilleure. Ne pas user à tout bout de champs du point d'exclamation et laisser le suspense et la peine à trois points bien beaux… Sans oublier la courbe légère de la virgule. 

Quelques fautes d’orthographe, mais rien de bien grave, tout à fait lisible. 

Et enfin, j’aurais bien aimé plus de développement bien que j’ai aimé les métaphores glissées par çi, par là.

 

Alléger le texte, éviter les majuscules, jouer sur la ponctuation, ne pas hésiter de tendre vers le développement voilà nos conseils d’amatrices de plumes.

 

Luna Wolf & Au fond de l'ombre

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